Culture-des-connaissances
Nous faisons des choix : chacun peut se contenter de ce qui est superficiel et par ailleurs, très agréable, très joli, et ce parce que les surfaces du monde nous montrent des formes qui, dans nos sensations, nous donnent du plaisir - à voir. Il y a des opinions sociales agréables, parce que flatteuses : le croassement d'extase du corbeau flatté par un renard est bien connu.
Mais nous avons et aurons beau faire, nous ne pouvons rien construire de sérieux sur des impressions. Entre vouloir la construction d'un pont, imaginer la forme d'un pont, et construire un pont, il y a... un monde. Si l'imagination précède et accompagne la conception, celle-ci reste déterminante. Et pour illustrer ce sujet, nous pouvons évoquer le cas du pont italien de Gênes, dit "Morandi", du nom de son architecte.
L'émission ajoutée ci-dessous illustre ce qu'une chaîne de télévision peut faire, pour parler d'un tel sujet. L'animateur est accompagné par quatre intervenants, dont 3, sur les 4, n'ont pas de connaissances techniques pour parler d'un tel sujet : Pascal Perri, "économiste et géographe" (il intervient dans divers médias, sur tous les sujets), Philippe Ridet, un ancien correspondant du Monde (!) en Italie, Clotilde Champeyrache, une autre économiste, spécialiste de l'Italie, et enfin, Boris Weliachew, qui, lui, est architecte, membre de l'association des architectes des risques majeurs.
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Connaissances partagées
Livres essentiels
Temps cosmique et Temps humain : à propos de l'article de Futura-Sciences, "Les astronomes sont stupéfaits : l’Univers pourrait s’effondrer plus tôt qu’on ne l’imaginait !"
L'article commence par ce résumé : "Selon le modèle cosmologique standard, l'Univers est depuis quelques milliards d'années dans une phase d'expansion accélérée, qui devrait être éternelle et conduire à un monde de plus en plus froid et finalement inhospitalier pour la vie, et où l'on ne pourra même plus voir les galaxies lointaines, devenues trop peu lumineuses avec les distances. Faux, suggère aujourd'hui une équipe de chercheurs coréens pour qui, au contraire, l'Univers serait déjà passé d'une phase d'accélération à une phase de décélération, ce qui questionne donc l'idée d'une expansion éternelle."
Les mesures spatiales et les durées "universelles" sont telles, par comparaison avec nos propres mesures physiques, que ce que nous évoquons ainsi n'est, un, ps certain actuellement selon nos capacités intellectuelles, deux, n'affecteront pas nos vies, ni celles des prochaines générations, puisque les termes de ces extensions supposées nous échappent nécessairement, et échapperont nécessairement aux générations postérieures. En outre, ce qui est ainsi évalué comme un "ralentissement" concerne une extension en cours, donc, un supposé terme toujours plus éloigné de nous

